La sorcellerie est souvent perçue comme un acte malveillant contre la société et les êtres vivants. D’où une pratique sous peine de poursuite judiciaire ou de règlement de compte à la communauté pour de nombreux pays dans le monde. Elle dépend toutefois des idéologies des pratiquants. Ses effets dépendent alors de plusieurs paramètres. Suivez cet article pour avoir des idées sur comment devenir une sorcière ? Guide du débutant.

 

Qu’est-ce que la sorcellerie ?

La sorcellerie désigne l’ensemble des actions basées sur des formes de magie. En principe, les pratiquants utilisent des forces surnaturelles pour modifier le cours des événements ou découvrir des mystères. De nombreuses sorcières déploient leur pouvoir pour permettre à leurs clients d’avoir la main sur d’autres personnes. A Rome et dans la Grèce Antique, la sorcellerie est liée à la divination. Les sorcières héritent ainsi leur pouvoir par la procuration d’un divin ou la présence d’un esprit maléfique dans son corps. A savoir que les différents rites varient d’une culture à une autre.

La sorcière s’avère ainsi une praticienne de la divination. Cependant, elle peut également avoir un rôle spécifique, d’où une appellation personnalisée : guérisseur, astrologue, herboriste, etc.

Il est bon de savoir que la plupart des personnes qui pratiquent la sorcellerie sont des femmes. Raison pour laquelle des milliers d’enfants dans le monde croient aux mythes que les vieilles femmes laides sont des sorcières. Il existe des sorciers, mais en minorité.

 

Quelles sont les étapes pour devenir sorcière ?

Devenir sorcière n’est pas facile. Il convient d’avoir un bon bagage théorique avant d’acquérir le pouvoir. Ce qui nécessite de la persévérance et de la patience. Découvrez les étapes incontournables pour atteindre votre objectif.

Comprendre la sorcellerie

Vous n’arriverez pas à apprendre la sorcellerie si vous mettre en tête que la pratique consiste à tuer ou à rendre malade une personne en particulier. La première étape consiste à vous familiariser avec le domaine. Retenez que vous devrez suivre un chemin de croissance spirituelle qui vous emmènera vers la possession de pouvoirs surnaturels. N’hésitez pas à lire des ouvrages et à participer à différents débats. Si vous êtes en train de choisir votre filière à l’université, les sciences sociales comme l’anthropologie et les études culturelles ne risquent pas de vous décevoir.

 

Considérer les lois de la sorcellerie

La sorcellerie n’a pas de commandements stricts à respecter. Cependant, sachez que les règles imposées par le pratiquant doivent être considérées à tout moment. Notez quelques recommandations absolument à retenir :

  • Règle de l’empreinte

Elle rappelle à tout un chacun que l’on écrit une histoire tous les jours. Ce qui signifie que l’être humain laisse son empreinte partout. Il faut ainsi respecter son entourage, les proches comme les inconnus.

  • Règle de l’analogie

Il est recommandé de diffuser des bonnes énergies que des mauvaises énergies. Souvenez-vous que jeter des mauvais sorts pourrait revenir à vous-même. Utiliser votre pouvoir pour le bien améliorera non seulement votre vie mais aussi celle de votre entourage.

  • Règle de récolte

Il s’agit en quelque sorte de la loi de la cause à effet. Plus précisément, il faut garder en tête que tout ce que vous faites aux autres vous sera rendu, d’où le proverbe « on récolte ce que l’on sème. En sorcellerie, privilégier les bonnes actions ne risque pas de vous décevoir.

 

Essayer le premier rituel

La sorcellerie consiste à attirer un désir, avec un pouvoir spécifique. Autrement dit, il s’agit de la transformation du rêve de soi ou d’autrui en réalité. Idéalement, imposez des objectifs positifs : soins des blessures spirituelles ou physiques, accompagnement pour réussir des projets importants, découverte des secrets cachés, etc. Pour commencer le rituel, prenez un bain typique. Ajoutez des fleurs séchées dans l’eau de votre baignoire, dans le but de vous purifier. Vous pouvez ensuite brûler du bâton de sauge ou encore des encens naturels. Aménagez un petit espace chez vous pour favoriser la concentration et le contact avec l’univers. Idéalement, faites assombrir la pièce, puis, ajoutez-y des bougies.

Suivez un rituel inscrit dans un livre de sorcellerie. Par exemple, si les pratiques des sorcières de la « Nouvelle Lune » vous intéressent, il faut rédiger tous vos vœux sur un papier blanc.

 

Rédiger son propre grimoire

Le grimoire n’est pas universel. Chaque sorcière en dispose. Il s’agit d’un ouvrage qui rassemble en écrit vos connaissances concernant la sorcellerie. Vous aurez à y inscrire les rituels que vous pratiquez, les résultats, les pierres naturelles, les animaux, etc. Sans oublier de réserver une page pour conserver une trace de vos intentions.

 

Expérimenter la sorcellerie

Aucune sorcière n’est parfaite dès le premier jour. L’apprentissage prend du temps, voire toute la vie. Au début, le pouvoir peut être limité. Puis, au fil du temps, en découvrant différents rituels et objets adaptés aux sorcières, la puissance sera de plus en plus optimisée.

 

Les points importants à retenir

Le terme sorcellerie évoque toujours le mal. Les sorcières sont ainsi considérées comme les ennemis de la société. Raison pour laquelle des communautés arrivent à lapider ou à mutiler les pratiquantes de la sorcellerie. Il est toutefois important de retenir quelques points

La sorcellerie peut prôner sur le bien

Pratiquer la sorcellerie ne signifie pas forcément que vous devrez faire du mal aux autres. Une sorcière n’est pas condamnée à se déplacer en balai et de torturer des gens toutes les nuits. Pour les débutants, sachez que vous êtes libre de choisir votre propre chemin. Vous pouvez bel et bien utiliser votre pouvoir pour accompagner et soutenir votre entourage. Vous deviendrez ainsi une sorte de fée qui prône le bien-être de tous vos contacts. Pour cette option, concentrez-vous uniquement sur la magie blanche. N’oubliez pas que l’exercice de la « magie curative » a déjà existé depuis longtemps, en Angleterre comme auprès de plusieurs pays. Chez les africains, les sorciers et sorcières sont généralement considérés comme des tradipraticiens. N’hésitez pas à imposer des règlements pour les personnes qui souhaitent bénéficier de vos services. Rien ne vous empêche d’informer le public de votre type de magie : noire ou blanche.

Le pouvoir peut être anéanti

Le pouvoir d’une sorcière n’est pas le plus puissant. Certaines personnes anéantissent les pratiquantes de la sorcellerie à l’aide d’un pouvoir surnaturel plus puissant, parfois de la force du Dieu du christianisme. D’autres misent sur des astuces naturelles qui affaiblissent totalement ou en une partie la puissance des sorcières, notamment pour celles qui pratiquent la magie noire.

Notez des pratiques qui pourraient anéantir une sorcière, ou au moins, l’empêche d’appliquer ses pouvoirs :

  • Un balai placé en travers sur la porte d’entrée d’une maison ;
  • Une croix de branches de laurier dans la maison ou autour du cou ;
  • Du sel chauffé dans la cheminée ;
  • Etc.

 

Quid de la sorcellerie moderne ?

Dorénavant, la sorcellerie devient une pratique formelle. Les pratiquants demandent des autorisations pour exercer le métier de guérisseur, de médecin traditionnel, de médium ou d’astrologue. Les intéressés sont reçus dans un bureau moderne et bien entretenu. En principe, la sorcière met en avant à la fois les anciennes traditions et les nouvelles pratiques. Les savoirs ancestraux sont appliqués à différentes situations, pour guider l’homme à retrouver son chemin. Ce n’est pas tout ! La détection des sources de maladie ou de malaise ainsi que les différents remèdes sont basés sur les rituels et modes de traitement des ancêtres.

Les sorcières lient leurs prestations avec le développement personnel. Par exemple, un homme soucieux de son avenir peut devenir plus prudent grâce à la liste de quelques personnes malveillantes qui veulent le détruire. La personne concernée aura ainsi des coups de pouces, afin de le protéger contre ses ennemis déguisés en amis. Les intéressés par la sorcellerie peuvent ainsi contacter un pratiquant, sans être obligé d’assister à différents rituels.

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