Les démarches en développement personnel proposées n’ont d’autre raison d’être que d’apporter des réponses à l’empoisonnement psychique et physique que nous subissons tous et de consolider votre santé en développant votre bien être.
Pour faire face à la montée de la violence, du stress et pollutions diverses, le développement personnel propose un changement de mode de vie et suggère de poser les justes questions au sujet de la santé mentale.
Car psychothérapie et développement personnel ne diffèrent pas essentiellement.
Censées s’ouvrir sur l’épanouissement de l’individu, ces deux approches vont chercher ce qui «coince» dans l’aventure biographique, et permettent la libération de certains potentiels.
Le travail sur soi proposé par le développement personnel implique généralement la participation à des formations, à la découverte de démarches et à choisir celle qui convient à sa personnalité à l’état de conscience dans laquelle on se trouve.
Bien qu’il soit toujours ici question de thérapie, il ne s’agit toutefois plus vraiment de chercher à guérir un mal-être réellement handicapant, comme la dépression, mais bien plutôt de développer ces facultés humaines, de retrouver bien être et santé physique et mentale.
L’hypnose est une thérapie
L’hypnose intrigue et fait peur depuis fort longtemps. Sans doute en grande partie à cause des hypnotiseurs de théâtre qui amusent le public aux dépens des personnes très hypnotisables.
L’hypnose médicale n’a bien entendu, strictement rien à voir avec ces numéros de music hall que tout le monde connait.
Correctement et prudemment utilisée, l’hypnose ne présente aucun danger. A partir du moment où l’hypnotiseur ne se livre pas à des manipulations brutales, aucun trouble psychique ne peut résulter d’une séance.
Les séances d’hypnose doivent donc être abordées très progressivement et avec la plus grande prudence.
Un entretien préalable est indispensable, pendant lequel le praticien s’assurera que l’hypnothérapie est bien indiquée et qu’il n’existe aucune contre-indication. Il cherchera à connaître toute l’histoire de la maladie du sujet, les traitements qu’il a subis, ainsi que les divers traumatismes qu’il a pu vivre.
Avant d’utiliser l’hypnose, le praticien doit connaître son patient, son langage, ses centres d’intérêt, sa culture, ses problèmes, son profil psychologique. Mais il doit surtout démythifier l’hypnose et rassurer le patient à ce sujet.
L’hypnose, au-delà des préjugés médiévaux dont son image souffre encore, est un outil privilégié de manipulation de l’inconscient et du corps. Non seulement elle nous permet de modifier, en nous, ce que nous désirons, mais elle optimise tout traitement, quel qu’il soit pour notre santé et bien être. Pour cela, le pouvoir de suggestion du médecin est indispensable.
L’hypnose est précisément l’art de transformer la suggestion en thérapeutique.
La Sophrologie est une thérapie
La Sophrologie est une technique de développement personnel qui présente l’énorme avantage de s’attaquer à la cause du mal en agissant sur le plan psychique.
Proche de la relaxation et de l’hypnose, la Sophrologie s’appuie sur un changement de niveau de conscience pour modifier le contenu de l’inconscient et, partant, le comportement de l’individu.
Employée par des médecins, des dentistes, des psychothérapeutes ou de simples sophrologues, la Sophrologie apporte une aide appréciable dans des cas d’insomnie, d’anxiété, de nervosité, de dépression, de prise de poids, d’alcoolisme, de tabagisme, de dermatoses, d’impuissance ou de frigidité, et peut aussi préparer à l’accouchement ou à une intervention chirurgicale, optimiser une anesthésie, etc.
Au-delà de ces applications médicales, chacun peut l’utiliser individuellement ou dans le cadre familial. Plusieurs solutions s’offrent à vous:
– suivre quelques séances d’initiation chez un Sophrologue,
– apprendre la Sophrologie dans un ouvrage spécialisé,
– se procurer des cassettes de séances enregistrées.
– suivre des cours collectifs
Il est également possible d’enregistrer soi-même le texte des différents protocoles de Sophrologie, pour les réécouter en séances individuelle.
Pour ce faire, on parlera lentement, en articulant bien, et en mettant une calme conviction dans ses propos. On laissera s’écouler quelques secondes entre chaque phrase, de telle sorte que l’on ait le temps de bien ressentir chaque suggestion et que la séance dure au moins une dizaine de minutes.
Toutes les séances de Sophrologie doivent évidemment se dérouler dans le calme le plus total, loin des bruits et des sollicitations extérieures, dans la pénombre, avec une température extérieure d’au moins 21°.
Enfin, et sauf indication contraire, on pratiquera confortablement allongé et les yeux fermés. 10 minutes deux fois par jour. Connaitre et pratiquer donc régulièrement la sophrologie est une garantie de bonne santé et de développement de votre bien être.
La musicothérapie est une thérapie
Chacun sait et sent que la musique et le chant contribuent à maintenir notre confort psychologique. A tel point que toute la sphère émotionnelle, ainsi que les capacités d’adaptation sociale de l’individu, dépendent de la façon dont il utilise ses oreilles.
De ce constat découle une utilisation du son dans le domaine psychothérapeutique. La chose n’est d’ailleurs pas nouvelle, puisque c’est depuis la plus haute antiquité que la musique compte parmi les moyens de guérir l’âme et d’optimiser, santé et bien être.
Aujourd’hui, on peut distinguer deux grandes approches dans ce qu’il est convenu d’appeler la «musicothérapie» : une approche scientifique des vertus de la musique et des sons, et une approche plus «poétique».
Du coté scientifique, tout le monde connaît la musicothérapie classique, consistant dans l’écoute d’une musique sélectionnée dans un but thérapeutique précis. Chaque œuvre y est pour ainsi dire étiquetée : Haendel redonne confiance en soi, Mozart est antidépressif, Bach clarifie la situation…
Cette forme d’utilisation de la musique vise essentiellement à soulager l’angoisse, à améliorer la communication, notamment en levant les inhibitions, et à rééduquer les handicapés moteurs, sensoriels ou linguistiques…
Une autre branche scientifique de la musicothérapie, qui n’emploie pas la musique, se spécialise dans la modification la structure sonore, comme c’est le cas pour la méthode Tomatis, particulièrement recommandée aux enfants en cas de fatigue scolaire, inattention, instabilité, introversion excessive et même autisme…
Enfin, il existe une musicothérapie relevant plutôt de l’art, voire d’une certaine spiritualité héritière en droite ligne du chamanisme et de la sonothérapie chinoise. Ici la musique, ou la voix, sont mises en rapport avec les viscères et les «entités psychiques» et visent au rétablissement d’une santé globale, psycho-physique.
Une restauration de votre santé et un développement de votre bien être peuvent donc être obtenus par une musicothérapie adaptée
L’Arts thérapie est une thérapie
Certains considéreront l’association de ces deux termes «Art» et «Thérapie» comme un pléonasme, d’autres comme un irréconciliable antagonisme, d’autres encore comme un blasphème…
Il est vrai que l’art commence précisément là où tout calcul prend fin. Si je crée une œuvre pour plaire, gagner de l’argent, servir une idéologie ou guérir, il s’agira de divertissement, de propagande ou de thérapie, mais certainement pas d’art.
Alors, que peut bien vouloir dire «Arts Thérapie» ? Et qui sont les arts thérapeutes ?
Parmi les praticiens d’Arts Thérapie, nous trouvons aussi bien des artistes qui ne sont pas trop psy, et laissent l’art révéler chez leurs patients ce qu’il veut bien révéler, que des psy possédant tout juste une technique artistique, et qui insistent lourdement sur l’analyse.
D’autres, fort heureusement, équilibrent assez bien les deux aspects. Ce sont généralement d’authentiques artistes, que la psychothérapie a séduit et qui, après de sérieuses études, en ont fait leur nouveau métier.
Cela dit, pas plus que les art-thérapeutes ne sont des Picasso ou des Mozart, les patients ne deviennent des peintres ou des musiciens à l’issue de leur cure. La clientèle des ateliers d’arts thérapie, en dehors de cas relevant de la psychiatrie, se compose de personnes que l’art va pouvoir inciter et mobiliser. A défaut de talent, la seule chose qu’il leur soit demandé est d’y trouver du plaisir.
Quant aux processus psychothérapeutiques des arts thérapie, ils fonctionnent sur les bases de l’expression (expulsion de ses démons intérieurs), de la catharsis (purification par les passions), du transfert (projection des sentiments, établis durant l’enfance, sur la situation actuelle) et, bien sûr, de la sublimation (développement des potentialités dans la réalisation du sublime).
Les arts thérapie, nous le voyons, autorisent tout autant le réveil des potentialités personnelles, que l’expansion de la conscience jusqu’aux sphères transper¬sonnelles.
Justement, au-delà de ce développement personnel, les psychologies transpersonnelles offrent une approche qui dépasse l’investigation de la seule biographie de l’individu, et qui relativise considérablement la personnalité, ses problèmes et son histoire.
Dans cette perspective, la cause des problèmes est l’état d’Ego.
L’Ego nous sépare en effet du reste du monde, des autres, du tout, en un mot de la réalité, ce qui engendre peurs, conflits et découragements. Il ne s’agit plus alors, dans cette catégorie de psychologies, de développement personnel mais de… dépassement de soi.
Mais comme le chemin est long vers le dépassement de soi il est nécessaire pour le parcourir de nous aider de démarches de bien être et de santé mentale et physique et de les découvrir pour choisir celles qui nous convient.
Voir aussi le développement du potentiel humain
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